V29-09-Andalousie-2021-2022

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Andalousie - Décembre 2021 > Février 2022


Semaine 9 / 14   (291 km)

 

Marbella / Estepona / Gibraltar / Zahora / El Puerto de Santa-María

Publication : 31.03.2022 / maj 11.04.2022
#laperleebcc #laperleencc29


Vous trouverez ici une sélection de photos ou vidéos dans les fenêtres de notre Instagram (avec parfois une petite flèche à droite de la photo pour faire défiler l'album).

Vous trouverez également de nombreuses images 360° de Google Maps. Si ces dernières ne s'affichent pas, il suffit juste de cliquer sur le lien Afficher dans Google Maps (en haut à gauche de la photo noire) pour avoir la vue en grand format dans une nouvelle fenêtre.

Le tracé de la semaine ...

La carte du voyage de la semaine : 


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➤ J57 : Marbella > Estepona (22 km)

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Dans la matinée, nous avons la visite de la police locale qui viens relever les immatriculations des camping-cars. Elle signale que le stationnement, sans les calles, est autorisé seulement 48h. C'est probablement suite au passage hier d'une dame (la propriétaire du terrain ?) qui depuis sa belle décapotable a filmé les camping-caristes en maillots de bain qui se faisaient bronzer devant leur véhicule sur des transats ...
Nous voilà prévenu ...

En fin de matinée, en vélo, nous partons à Marbella pour faire les lessives dans une laverie repérée la veille.


Pendant que les "machines tournent" nous faisons un petit tour dans le centre de Marbella.





Au retour, c'est grande discussion avec les amis ... que faire ? ... Richard et sa "bande" partent pour un spot repéré sur Google maps à Estepona vers le centre de congrès.

Nous décidons également, un peu plus tard,  de lever le camp pour les rejoindre. 
En passant vers le centre de congrès d'Espona, nous voyons au loin Alex faire de grands signes.
Richard a pu négocier avec le propriétaire l'autorisation de se poser pour une nuit dans un pré un peu à l'écart ... Super.



Nous faisons un super apéro au coucher du soleil ...

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➤ J58 : Estepona > Gibraltar (50 km)

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Nuit très calme, loin du bruit de la route. Nous décidons tous de partir vers Gibraltar, sur l'aire de la Línea de la Concepción, car nous avons tous besoin de faire les services. C'est Alex qui sera notre guide.

Le Rocher de Gibraltar en ligne de mire ...


En milieu de matinée, nous arrivons sur l'aire qui se trouve sur le port. 



Les services sur l'aire, avec Alex derrière nous ...

Après les services, nous prenons tous à pied la direction de Gibraltar.

Passage du poste de douane (nous en avions perdu l'habitude !) puis nous traversons la piste d'envol de l'aéroport ... ce qui est impressionnant, même si le trafic aérien semble se résumer à deux vols quotidiens de la British airways ...

L'histoire de Gibraltar est évidemment très liée à sa position stratégique. C'est ici que débarque en 711 un chef berbère, Tarik idn Ziyad pour conquérir la péninsule. C'est d'ailleurs l'origine du nom "dejebl Tarik" le mont de Tarik. Au XIVe s. le rocher est le terrain d'affrontements terribles entre chrétiens et musulmans. Puis définitivement conquis en 1462 par le duc de Médina Sidonia. Pendant la guerre de succession d'Espagne, au XVIIIe s. les anglais envahissent le rocher pour ne jamais en partir.

Dès le passage de la frontière nous sommes bien en territoire britannique ... cabine téléphonique rouge, bus à deux étages ... et les prix sont affichés en Livres sterling ...

La rue principale, Main Street, est une vaste avenue commerçante ... le long de laquelle se trouve la cathédrale catholique élevée sur l'emplacement d'une ancienne mosquée, et le couvent où réside le gouverneur.






Comme il y a beaucoup de vent, le téléphérique qui monte au sommet du rocher (Apes'Den) ne fonctionne pas. Nous restons donc dans la ville basse, et déjeunons tous ensemble dans un restaurant qui propose des spécialités argentines : l'Hacienda Patagonica.

>> Hacienda Patagonica (Tripadvisor)

Nous terminons la visite par un petit tour au cimetière de Trafalgar. Mais seules deux victimes de la bataille y sont enterrées ! Le reste des inhumations sont principalement des personnes tuées dans d'autres batailles navales ou des victimes des épidémies de fièvre jaune qui ont balayé Gibraltar entre 1804 et 1814.


Au retour nous faisons quelques courses dans un quartier populaire de la Línea de la Conceptción. Autant Gibraltar est une cité très riche, autant sa voisine espagnole est pauvre. Ce village, né après la conquête de Gibraltar par les anglais sur la ligne défensive (ligne de Gibraltar), reçoit en 1870 le nom de Linéa de la Concepción en l'honneur de l'Immaculée Conception alors patronne de l'armée. C'est aujourd'hui une ville de plus de 63.000 habitants (36.000 pour Gibraltar). 

Décollage du vol du soir de la British airways ... à 17h20.


>> Gibraltar (Wikipédia)
>> Cimetière de Trafalgar (Wikipédia)
>> Détroit de Gibraltar (Wikipédia)

>> Línea de la Concepción (Wikipédia)

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➤ J59 : Gibraltar / Zahora (107 km)

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Au matin, nous disons adieu à nos amis, et prenons la direction de l'Atlantique.

Petit passage à la station service pour faire le plein de GPL, avant de rouler vers Tarifa. Comme la météo annonce beaucoup de vent, avec des rafales à plus de 75 km/h, nous remontons un peu plus au nord, pour être plus à l'abri.

Nous pensions dormir sur l'aire de camping-car de Barbate (P4n) (Caramaps), mais il n'y a que quatre prises électriques pour un stationnement de plus de 20 places. 


Comme nous avons besoin de recharger un peu les batteries, nous repartons pour un autre bivouac.

Au passage, nous traversons le beau parc naturel de la Breña y Marismas del Barbate.


Nous déjeunons vers le cap de Trafalgar, sur le bord de la route, pratiquement au même endroit qu'il y a deux ans.





Le cap de Trafalgar est le lieu de la célèbre bataille navale qui se déroula en 1805 au large entre la flotte anglaise commandée par le vice-amiral Nelson et les navires franco-espagnols sous les ordres du vice-amiral Villeneuve. Cette bataille remportée par les anglais, alors que son chef y trouve la mort, marque le déclin de la France et de l'Espagne sur les mers.

>> Bataille de Trafalgar (Wikipédia)

Le phare est reliée à la côte par un petit cordon naturel de sable appelé le Tómbolo de Trafalgar. Cette union a eu lieu il y a près de 6 500 ans, lorsque le niveau de la mer a atteint son niveau actuel.

La plage de Tafalgar, toujours très ventée, est un véritable paradis pour les surfeurs et autres kitesurfs ...

Nous remontons un peu plus, pour nous arrêter au camping Pinar San José à Zahora (P4n) (Caramaps).



>> Camping Pinar San José (Site officiel)

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➤ J60 : Zahora (camping) (0 km)

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La matinée est consacrée aux lessives et aux courses.

L'après midi nous nous promenons sur le bord de mer bien désert en cette saison ...




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➤ J61 : Zahora > Cadix > El Puerto de Santa María (86 km)

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Quelques courses avant de quitter le camping, puis nous prenons la route en direction de Cadix. 

Nous nous arrêtons pour déjeuner, sur un parking presque désert en bord de plage au sud de San Fernando, à la playa de Camposoto.



Après la sieste, le temps est gris, et nous passons par le cordon littoral pour rejoindre l'île de León qui abrite le centre de Cadix. Nous ne faisons que traverser cette ville de plus de 120.000 habitants que nous avions visité il y a deux ans. Et c'est par le pont de la Constitution de 1812 que nous rejoignons El Puerto de Santa María sur la Costa de la Luz.




Petit arrêt photo devant la façade du monastère de Nuestra Señora de la Victoria. Ce couvent reconverti en prison au XIXe s. possède un très beau portail flanqué de deux contreforts prolongés par des pinacles élaborés. L'écusson des Cerda est visible au dessus de la porte, dans un fronton triangulaire ajouré.



Nous allons nous installer, pour quelques jours, vers la jetée du port (P4n) (Caramaps), avec une belle vue sur la ville de Cadix et le pont de la Constitution de 1812. Il y a bien une petite trentaine de camping-cars ...



En fin de journée, nous faisons un petit tour dans le centre ville, en particulier pour voir les arènes. Construites en 1880, avec un diamètre de 60 m et une capacité de plus de 12 000 spectateurs, elles comptent parmi les plus grandes d'Espagne.

Au passage nous traversons l'ancien quartier des entrepôts. C'est dans la ville d'El Puerto de Santa María que se trouve le siège de la Bodega Osborne, célèbre exportateur de vin qui fit fortune ici à la fin du XVIIIe s. 

>> El Puerto de Santa María (Site officiel)

>> Osborne (Wikipédia)
>> Osborne (Site officiel en espagnol/anglais)

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➤ J62 : El Puerto de Santa María  (0 km)

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Vue sur la baie de Cadix ... 

Le vent souffle, mais le soleil est au rendez-vous. Nous sortons donc les vélos pour faire un tour dans la ville.


On visite la très belle basilique Menor Nuestra Señora de los Milagros qui date de la fin du XVe s. L'imposant Portada del Sol, du XVIIe s., offre une multitude d'ornements plateresque et baroques.


Le portail latéral de la basilique Menor Nuestra Señora de los Milagros.

Nous revenons à notre bivouac en passant devant le château de San Marcos construit au XIIIe s. par Alphonse X sur le site de la grande mosquée. Il a été largement remanié aux XIVe et XVe s.

Dans l'après midi, cette fois nous partons toujours en vélo le long de la côte en direction du nord. Nous traversons le port de plaisance de Sherry jusqu'à la plage de Calita.


>> Puerto Sherry (Site marinasdeandalucia.com)
>> El Puerto de Santa María, (Site tourisme, andalucia.org)

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➤ J63 : El Puerto de Santa María  (0 km)

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Journée repos .... quelques courses en ville, et retour par le port.


Puis, juste une petite promenade sur la jetée dans l'après-midi ...


A côté du bivouac, la plage de la Puntilla est également un petit paradis pour les amateurs de glisse sur l'eau ...