V29-06-Andalousie-2021-2022

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Andalousie - Décembre 2021 > Février 2022


Semaine 6 / 14   (796 km)

 

Níjar, Lucainena de las Torres et Almería / Cabo de Gata et Carboneras / Guadix / Aguilas / Roquetas de Mar

Publication : 26.03.2022 / maj : 11.04.2022
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Vous trouverez ici une sélection de photos ou vidéos dans les fenêtres de notre Instagram (avec parfois une petite flèche à droite de la photo pour faire défiler l'album).

Vous trouverez également de nombreuses images 360° de Google Maps. Si ces dernières ne s'affichent pas, il suffit juste de cliquer sur le lien Afficher dans Google Maps (en haut à gauche de la photo noire) pour avoir la vue en grand format dans une nouvelle fenêtre.

Le tracé de la semaine ...

La carte du voyage de la semaine : 


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➤ J36 : Roquetas de Mar  > Níjar > Lucainera de las Torres > Almería (142 km)

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Le matin, nous prenons la direction d'Almería par l'autoroute et en profitons pour faire le plein de gasoil.

Nous arrivons au village perché de Níjar, qui se trouve dans le parc naturel de Cabo de Gata-Níjar.


Le clocher de l'église paroissiale du XVe s. arbore les armes de Philippe II, avec l'aigle bicéphale de la maison des Habsbourg. L'intérieur au plafond en bois présente un très bel artesonado (plafond espagnol) mudéjar. 


Sur la plaza del Mercado se trouve une belle fontaine en céramique du XIXe s.


C'est par les ruelles étroites puis un sentier rocailleux et escarpé que l'on rejoint la tour de guet qui domine le village. De la tour nous avons une belle vue sur toute la plaine du Campo de Níjar et "les mers" ... Mer Méditerranée et mer de plastique avec les nombreuses serres. Autrefois aride, la région est aujourd'hui fertile grâce à son système d'irrigation.



>> Níjar (Wikipédia)

Par une charmante petite route "de montagne" (AL-102 ) au cœur de la sierra Alhamilla, nous rejoignons le village de Lucainena de las Torres. 





C'est un ancien village minier aux rues blanches, avec une église paroissiale du XVIIIe s. Un peu plus loin il reste des vestiges d'une ancienne fonderie de minerai de fer crée à la fin du XIXe s. Une voie ferrée, aujourd'hui voie verte, permettait de conduire de Lucainera à Agua Amarga le minerai de fer jusqu'en 1942.






>> Lucainena_de_las_Torres (Wikipédia) 

Nous rejoignons Tabernas par une petite route de montagne (AL-3105) qui domine la plaine. 


Nous redescendons ensuite vers Almería par l'autoroute.

Ville de plus de 190.000 habitants, Almería doit son développement à l'essor économique du XIXe s., parfois au détriment du patrimoine.

Nous stationnons sur un grand parking (P4n) (Caramaps) à l'arrière de l'auditorium, avec quelques autres camping-caristes. 


En fin de journée, nous faisons une promenade sur le front de mer, en direction du centre ville. 



>> Almería (Wikipédia)
>> Almería (Site officiel tourisme)

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➤ J37 : Almería  (0 km)

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Il y a un peu de brume de mer au réveil. La matinée est consacrée à quelques courses au Mercadona voisin.

L'après-midi brève promenade sur le front de mer.

C'est le 31 décembre , en soirée nous partons donc, en bus, à la recherche d'un restaurant ouvert dans le centre ville. Oups !! Pas un seul restaurant d'ouvert ... en cette soirée de Saint Sylvestre ! Nous parcourons en vain les quartiers anciens ... partout porte close ... Seul le Grand Hôtel d'Almería propose un repas de gala dans le cadre du Rotary Club ! 
Pour nous ce sera donc réveillon au camping-car que nous rejoignons ... à pied !
Même à minuit, pas vraiment d'ambiance sur le parking ... tout est triste ... L'année 2021 se termine bien morose ... à l'image de ce qu'elle fut. 

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➤ J38 : Almería > Cabo de Gata > Carboneras (123 km)

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En fin de matinée, nous quittons notre bivouac, et traversons un quartier très pauvre au nord-est de la ville pour prendre du GPL à une station.



Nous prenons la direction du Parc naturel du cap de Gata-Níjar , magnifique parc qui occupe l'extrémité orientale du golfe d'Almería. De nombreuses collines ocre et pelées surplombent la Méditerranée, avec falaises et criques.

Nous longeons les 300 ha de marais salants bordés par le village de San Miguel de Cabo de Gata. 

Torreón de San Miguel de Cabo de Gata

Nous continuons jusqu'au cap de Gata par une petite route qui grimpe jusqu'au phare qui domine la mer et les singulières formations rocheuses d'origine volcanique ... 
Nous trouvons à stationner quelques centaines de mètres avant le phare, sur le bord de la route.



Au retour, nous faisons la pause déjeuner au pied de l'église des Salines construite en 1907 pour les travailleurs catholiques des marais. 



>> Phare de Cabo de Gata (Wikipédia)


Petit retour par les terres pour rejoindre San José plus au nord, petit village côtier et station balnéaire très fréquentée en été (P4n) (Caramaps).


Nous reprenons la route pour rejoindre Aqua Amaga, en traversant de beaux paysages de collines ... où le vert et l'ocre, avec parfois le bleu de la mer, forment de subtiles effets.

D'un belvédère en bord de route, nous avons un très beau panorama ... 




Nous souhaitons passer la nuit sur une aire de camping-car (P4n) (Caramaps). Malheureusement l'aire d'Aqua Amaga est complète.


Nous faisons cependant un petit tour sur la plage pour voir les quelques vestiges de l'arrivée de la ligne de chemin de fer qui venait de Lucainera de las Torres avec le minerai de fer.

Nous reprenons donc la route pour Carboneras, qui abrite au sud, un vaste complexe industriel dont une cimenterie (Lafarge) ...



... et une centrale thermique ainsi que le port artificiel d'Endesa. 


Nous trouvons de la place sur l'aire de camping-car Camper Park, au nord de Carboneras, pour 10 euros la nuit, avec électricité (P4n) (Caramaps).

Attention, la vue Google Street View est de 2017, l'aire n'est pas encore créée.




>> Carboneras (Wikipédia)

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➤ J39 : Carboneras > Guadix (157 km)

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Sur les conseils d'un couple camping-cariste rencontré hier dans la soirée, nous décidons de partir en direction de Guadiz.

Nous passons par Los Molinos del Rio Aguas, en espérant pouvoir stationner pour faire la randonnée jusqu'au Nacimiento del Rio Aguas. Malheureusement impossible de trouver une place. Le chemin d'accès est très étroit et n'offre que quelques places de parking toutes occupées par des voitures. Seule solution, se garer très loin du point de départ de la randonnée. On abandonné à regret ce projet. 




Nous poursuivons donc notre route jusqu'au point de vue un peu plus loin.



Nous prenons ensuite  la direction de Sorbas puis Tabernas. Nous traversons le désert de Tabernas par l'autoroute.

>> Désert de Tabernas (Wikipédia)



Nous faisons la pause déjeuner quelques kilomètres avant l'arrivée à Guadix.


La ville de Guadix, avec près de 19.000 h, s'étage sur les flancs de collines argileuses. C'est une ville pleine de surprises, dissimulée dans un surprenant monde souterrain que trahissent les étranges cheminées blanches à l'allure de termitières.


Nous stationnons sur l'aire de camping-car installée le long d'un grand espace, proche du centre ville (P4n) Caramaps). 


Nous entrons dans la vieille cité par la Puerta de San Torcuato pour rejoindre le quartier des grottes, et son belvédère. Avant, nous passons devant l'église et le monastère de Santiago.

Actuellement, il y a près de 2 000 grottes, habitées par plus de 3 000 personnes, ce qui en fait l'ensemble le plus étendu d'Europe. Elles sont creusées en profitant de l'argile tendre qui compose la série de collines qui entourent Guadix, dessinant un demi-cercle. 

Nous terminons le circuit par la plaza de la Constitución (ou de las Palomas). C'est une charmante place à arcades aménagée aux XVIe et XVIIe s.

Nous terminons la journée par la visite de la cathédrale dont la fondation remonte à 1492, trois ans après la prise de la ville par Ferdinand le Catholique. C'est Diego de Siloé (1495-1563 - architecte qui termine la cathédrale de Grenade) qui démarre la construction qui sera achevée que bien plus tard, en 1715. D'ailleurs l'immense coupole à lanterne  qui coiffe le faux transept est de style Renaissance. 



En soirée, petite promenade en ville pour voir les illuminations.




>> Ville de Guadix (Wikipédia)
>> Ville de Guadix (Site officiel tourisme)

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➤ J40 : Guadix  > Aguilas (camping) (187 km)

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Dans la matinée, nous faisons encore un petit tour dans le centre historique de Guadix.


Niños cantores de la catedral de Guadix, sculpture d'Elisa Merino C.

Palais épiscopal

Palacio de los Marqueses de Villalegre



En passant, place de la Constitución, on s'arrête à la Pasteleria-Confiteria La Oriental pour y acheter le célèbre tocino de cielo, qui dit-on est divin. Cette pâtisserie perpétue, depuis plus d'un siècle, les recettes des couvents, elles-mêmes héritées de la tradition musulmane. Pas de chance ... c'est la rupture de stock !


Nous prenons la direction d'Aguilas. En effet le courrier contenant la carte ACSI 2022 est enfin arrivé au camping Los Geráneos (courrier parti de France le 19 décembre !).

Nous déjeunons sur le bord de la route, à El Hijate.



Nous revoilà au camping d'Aguilas (los Geráneos), pratiquement au même emplacement (P4n) (Caramaps).

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➤ J41 : Aguilas (camping)  (0 km)

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C'est le grand ménage et les lessives à la station service (que nous rejoignons en vélo).


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➤ J42 : Aguilas > Roquetas de Mar (187 km)

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Après les services au départ du camping, quelques courses à Carrefour et le plein d'Ad-Blue à la station service, nous prenons la direction du sud. 


Nous stoppons pour la pause déjeuner à la sortie de Garrucha, après avoir traversé Cuevas del Almanzora (Le GPS a "décidé" de changer de route après notre arrêt à la station service !).


Nous suivons la côte jusqu'à Carboneras, puis rejoignons l'autoroute jusqu'à Roquetas de Mar. 
Oups ! On rate la sortie !
Nous cherchons pour stationner sur un spot repéré lors de notre précédent passage entre Roquetas et Aguadulce, vers la playa de los Bajos


Mais il y a déjà beaucoup de monde, et in-fine, nous ne trouvons pas l'endroit si bien que cela.

Nous nous posons à nouveau vers la plage des Salines, cette fois coté nord, le long du front de mer.
(Malheureusement depuis mi-février 2022 il n'est plus possible d'y stationner en camping-car).