V33-01-Cotentin-2022

.

Cotentin - Juin > juillet 2022


Semaine 1 / 2   (1.069 km)

 

Le Cotentin, côte Ouest ...

Publication : 10.07.2022
#laperleebcc #laperleencc33


Vous trouverez ici une sélection de photos ou vidéos dans les fenêtres de notre Instagram (avec parfois une petite flèche à droite de la photo pour faire défiler l'album).

Vous trouverez également de nombreuses images 360° de Google Maps. Si ces dernières ne s'affichent pas, il suffit juste de cliquer sur le lien Afficher dans Google Maps (en haut à gauche de la photo noire) pour avoir la vue en grand format dans une nouvelle fenêtre.


La carte du voyage de la semaine : 

A partir de cette carte, en cliquant sur les petites icones (bivouac, pique-nique, visites, services, commerces, etc ...), vous pouvez avoir accès directement au compte-rendu de cette journée en cliquant sur le lien proposé .

.

➤ J1 : Lyon  > La Ferté-Beauharnais (400 km)

.

Départ de Lyon par beau temps, et nous prenons la direction de Roanne en passant par l'autoroute jusqu'à Balbigny. Puis nous suivons la Nationale 7 en direction de Paris.

Nous faisons une pause déjeuner sur l'aire de Magny-Cours.



Puis direction la Sologne pour faire étape à la Ferté-Beauharnais, au camping Sologne chambre d'hôtes (P4n).



 Un très bon accueil dans ce petit camping au milieu de la nature. En soirée, près un petit tour dans le SPA, nous faisons une courte promenade dans le centre du village. 

Anciennement connu sous le nom de « La Ferté-Avrain », le village a été rebaptisé en 1764 sous le marquisat de François de Beauharnais (1714-1800).  Son fils, Alexandre de Beauharnais, ancien commandant de l'Armée du Rhin a été l'époux de Joséphine de Beauharnais, future impératrice (après son divorce).


>> La Ferté-Beauharnais (Wikipédia)
>> Sologne chambre d'hôtes (Site officiel)
>> La Sologne (Wikipédia)

.

➤ J2 : La Ferté-Beauharnais > Noues-de-Sienne (351km)

.

Après une nuit réparatrice, et les courses au village pour le pain, nous reprenons la route.
Nous devons faire un petit détour par une boutique Orange pour résoudre une question de panne de téléphone ! 
C'est donc sur le parking du centre commercial de la Petite Arche, au nord de Tours, que nous faisons étape pour la pause déjeuner et quelques courses.


Ensuite, nous prenons la direction de la Normandie, en coupant au plus direct vers Vire, à travers les campagnes françaises, pour plus de 200 km.

C'est vers 20 heures, et sous la pluie normande, que nous arrivons à notre destination : la Renarderie Equitation (Nous devons en effet y rejoindre Amélie, une petite nièce qui s'y trouve en formation).
Et c'est donc en famille que nous passons la soirée.


>> La Renarderie Equitation (Site officiel)

.

➤ J3 : Noues-de-Sienne > Granville (54 km)

.


Après une nuit calme, et pluvieuse ... petite grasse matinée. Puis nous sortons les vélos pour aller faire les courses à Vire, à environ 10 km. 


Nous visitons le centre ville, avec en particulier sa tour-horloge. C'est une ancienne porte d'entrée de la ville, des XVIIIe et XVe siècles), classée aux monuments historiques qui fait 33 mètres de haut. Nous terminons notre petit tour par les vestiges de l'ancien château.


Avant de rentrer, nous faisons quelques courses, puis retour sous un ciel gris pour déjeuner au camping-car, au milieu de la verdure.




>> Vire (Wikipédia)
>> Vire tourisme (Site officiel)

En fin d'après-midi, nous reprenons la route avec Amélie pour notre bivouac du soir sur l'aire de camping-car de Granville (P4n). Il y a déjà pas mal de monde, mais nous trouvons tout de même de la place pour la nuit. 



Avant de souper, nous faisons un petit tour sur la Pointe du Roc qui domine le port de Granville, face à l'île de Chaussey.









Je ne résiste à vous remettre cette photo malheureusement recadrée dans Instagram ...



.

➤ J4 : Granville > Noues-de-Sienne (52 km)

.

En fin de matinée, nous visitons la Haute-Ville, puis redescendons vers le Casino. 






Puis direction le Musée Dior et la belle villa Les Rhumbs.


Les parents du célèbre couturier vont habiter cette belle villa sur le littoral entre 1906 et 1932. Christian Dior (1905-1957) raconte de nombreux détails sur sa villa d'enfance dans son autobiographie Christian Dior et moi, publiée en 1956.

La famille Dior est une famille originaire de Savigny-le-Vieux, puis établie vers 1865 à Granville.

Louis Jean Dior (1812-1874) fonda ici la société d'engrais chimiques « L. Dior », qui produira notamment les lessives « Saint-Marc » et les eaux de javel « Dior » et vendra en particulier la chaux utilisée comme engrais dans les terrains agricoles à la fin du XIXe s. (nous visiterons dans quelques jours des fours à chaux). C'est son petit-fils, Maurice Dior (1872-1946), ingénieur agronome, industriel, qui est le père du couturier. Il fera faillite en 1932, l'obligeant à ventre la villa Les Rhumbs.

La ville de Granville rachète cette villa et ouvre dès 1938 le très beau jardin qui surplombe la Manche. En 1997, elle transforme la villa en « Musée Christian Dior », unique "musée de France" entièrement consacré à un couturier.

Le jardin est très beau, surplombant la mer, avec sa roseraie. Au moment de notre visite, il y a une exposition temporaire consacrée aux chapeaux Dior ... La scénographie est très bien faite.





Naissance d'un nom de parfum ...

Miss Dior s’inspire directement des jardins de la maison de Granville où le couturier a passé toute son enfance. « Je souhaitais créer Miss Dior pour voir surgir une à une toutes mes robes du flacon ». Miss Dior est « un parfum qui sente l'amour » selon les désirs du couturier Christian Dior, qui a été créé avec Paul Vacher en 1947.



Après un petit tour à la foire expo de voitures, nous déjeunons au restaurant/brasserie Le Pirate sur la place de l'hôtel de ville (nous ne recommanderons pas ce restaurant ... moules sans jus ni sauce, andouillette de Vire sans gout et servie avec une sauce moutarde à l'ancienne de Métro !). Nous prendrons d'ailleurs le dessert ailleurs ... à l'excellent glacier Yver  en face du casino.

>> Granville (Wikipédia)
>> Granville tourisme (Site officiel)
>> Musée Dior (Site officiel)
>> Famille Dior (Wikipédia)
>> Christian Dior (Wikipédia)
>> Yver glacier-chocolatier (Site officiel)


En fin d'après-midi, après une grosse averse, retour au camping-car pour reprendre la direction de la Renarderie Equitation.



Un dernier regard sur le port de Granville avant de prendre la route.

.

➤ J5 : Noues-de-Sienne > Grouville-sur-Mer (80 km)

.


Dans la matinée, après avoir dit merci pour son accueil à Amélie, nous passons faire quelques courses au supermarché Casino de Villedieu-les-Poêles, puis prenons la direction de la côte ouest du Cotentin.



Nous faisons étape pour le déjeuner sur le parking de l'abbaye de Hambye, avant la visite de ce site remarquable. 


Classée au titre des monuments historiques, en 1902 l’abbaye de Hambye compte parmi les ensembles monastiques médiévaux les plus complets de Basse-Normandie et s’intègre dans un environnement majestueux protégé au titre des espaces naturels sensibles.

Cette abbaye fondée en 1145 par Guillaume Painel, seigneur du lieu, accueille des moines bénédictins venus de l'abbaye de Tiron (Perche). Dès 1181 elle devient chef d'ordre avec six abbayes sous sa tutelle. 


Les derniers moines abandonnent l'abbaye quelques années avant le début de la Révolution. L'église est transformée en carrière de pierre à partir de 1810 et le cloître est démantelé quelques années après. 

Les autres bâtiments conventuels sont très bien conservés. D'autant que la mise en place, en des points stratégiques, de tablettes tactiles permet, en réalité augmentée, une réelle immersion dans l'abbaye à l'époque de sa grandeur.







L'abbaye est sauvée de l'abandon complet par le docteur Beck dans la seconde moitié du XXe s. 


Les bâtiment de l'accueil abrite en plus un petit musée consacré aux toiles de Hambye. 
Autour de 1820, un dénommé Jourdan François-Aimé (1797-1856), cirier à Hambye, se lance dans la production de toiles peintes. Destinées à décorer les parois des lits-alcôves, elles apportent une touche de couleur et de gaieté dans un intérieur souvent pauvre. Cette production originale dure environ 30 ans et connaît une certaine vogue dans la région.





>> Abbaye de Hambye (Wikipédia)
>> Les toiles de Hambye (Site Conseil général de la Manche)
 
Nous reprenons la route pour rejoindre les fours à chaux du Rey, à Regnéville (P4n).


Ces fours monumentaux sont construits entre 1852 et 1854 par Victor Bunel, propriétaire d’une scierie de marbre installée dans le château de Regnéville. Pierre Simoneau, ingénieur civil, lui propose un type de four pouvant être mis en chauffe de différentes façons et une architecture assez spectaculaire donnant des allures de château-fort au site. Ces fours ne fonctionnent qu’une trentaine d’années. Le charbon arrivait du Pays de Galles par bateau, et la chaux repartait ensuite sur toute la région.
Les 4 fours sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.











Le site est spectaculaire, avec une très belle présentation sous forme de bornes sonores et de panneaux didactiques ... Une véritable visite sensorielle dans ce cadre original ...


>> Fours à chaux du Rey (Wikipédia)
>> Fours à chaux du Rey (Site Conseil général de la Manche)

Nous rejoignons notre bivouac du soir sur la belle plage de Gouville-sur-Mer. 
Nous stationnons sur l'aire de camping-cars (P4n) installée par la mairie face à la mer, pour la modique somme de 10,50 euros.




Dans la soirée, petite balade autour des charmantes cabines de plage de Gouville.






Gouville-sur-Mer (Wikipédia)
Gouville-sur-Mer (Site officiel)

.

➤ J6 : Gouville-sur-Mer > Les Pieux, Sciotot (81 km)

.

Réveil à l'emplacement 8, avec le soleil ...


Après une nuit au calme, nous prenons la direction du château fort de Pirou (P4n), malheureusement fermé le mardi.



Mais grâce à un QRcode à l'entrée, nous avons accès à une animation spécifique pour les enfants - Oieventures à Pirou - qui propose une vidéo interactive du château-Fort ... Excellent pour visiter qaund même le château ... 



Nous vous conseillons de suivre le lien, c'est très bien réalisé, et simple d'utilisation (n'oubliez pas de mettre le son)  >> Oieventures à Pirou, visite ludique et vidéo.

>> Château de Pirou (Wikipédia)

Et c'est sur la petite aire camping-cars (P4n) à l'entrée du village de Lessay que nous faisons la pause déjeuner.


En début d'après midi, visite de l'église de l'abbaye de Lessay. Cette abbaye constitue l'une des expressions les plus parfaites de l'art roman en Normandie.


>> Lessay (Wikipédia)

Après quelques courses au Coccimarket et à la boulangerie, petit arrêt à l'office du tourisme. C'est là que nous glanons l'information pour notre prochaine étape : le Mont Castre.


Ce site est une ancienne carrière, aujourd'hui réaménagée en site naturel. 


Nous faisons une petite promenade pédestre jusqu'au point de vue. 



>> Mont Castre (Wikipédia)

Nous prenons ensuite la direction de Barneville-Carteret pour faire une petite étape "mémoire". Nous nous arrêtons en effet vers un vieux lavoir, dans le petit hameau du Tôt, sur la rivière la Gerfleur. 




C'est très probablement le lavoir le plus connu de France ... du moins par les plus de 50 ans ! C'est le lavoir de la "Mère Denis" dans la publicité des machines à laver Vedette.

PUB - Lave linge VEDETTE - " Le rinçage de la mère Denis" - 1980

>> La Mère Denis (Wikipédia)
>> Histoire de la Mére Denis, 20h30 le samedi, diffusion le 11.01.2020 (YouTube)

Pour info, ne pas hésiter à s'engager dans la petite rue (chemin du Tôt). Environ 100 m après le lavoir (sur la droite), il est possible de stationner et faire demi-tour, même pour un camping-car de plus de 7 m.



Belle maison, dans ce hameau du Tôt ...

Après ce petit "pèlerinage", nous faisons un petit crochet jusqu'au port de Carteret, puis reprenons la direction du nord tout en longeant la côte.

Nous faisons étape pour la nuit sur un parking autorisé aux camping-cars (P4n) sur la plage de Sciotot, dans la commune de Les Pieux (Attention, téléphonie très capricieuse. Pas de réseau Orange France, alors parfois un peu de réseau Edge avec les îles Anglo-Normandes !). 

La photo StreetView est de 2019. Aujourd'hui, la barre de hauteur est plus loin dans le pré, et la première partie est réservée aux camping-cars.

Cette calme petite station balnéaire propose un très beau parc pour la jeunesse avec de nombreux équipements sportifs. C'est également un centre d'activités nautiques "Vent et Voile".


Après une petite promenade en bord de mer, retour au camping-car pour une nuit calme.

.

➤ J7 : Les Pieux, Sciotot > Goury (51 km)

.

Belle vue au réveil ...


Nous décidons d'aller voir les équipements de la centrale nucléaire de Flamanville et les travaux de l'EPR, à quelques kilomètres plus au nord. Mais il est très difficile de stationner. Pourtant il y a de très nombreux parkings, mais tous sont pleins par les voitures du personnel qui y travaille. La centrale est bien cachée, au pied de la falaise.




>> Le projet EPR (Wikipédia)

C'est donc au petit port voisin de Diélette que nous faisons halte pour quelques photographies. 




Beau point de vue, juste au dessus du port ...



Puis direction Biville, pour visiter l'église Saint-Pierre, grand centre de pèlerinage. Stationnement facile sur le parking à l'entrée du village. L'église abrite un sarcophage de marbre du bienheureux Thomas Hélye (1187-1257), originaire de Biville. 
A voir également le beau vitrail, à droite de l'entrée, qui évoque l'arrivée des Alliés et la libération de la région.



Petit détour à pied pour rejoindre à environ 600 m le calvaire des Dunes qui offre un point de vue exceptionnel sur les dunes de Biville, dans l'anse de Vauville, avec au large les îles Anglo-Normandes.



>> Dunes de Biville (Site Conservatoire du littoral)

Vue plongeante sur la plage de Vauville.

En cette fin de matinée, nous faisons un petit crochet par le Super U de La Hague pour faire le plein de gasoil et quelques courses. 


Nous prenons ensuite la direction de la Pointe de Jobourg, en longeant auparavant l'usine de retraitement des déchets nucléaires de la Hague.

Zone ultra sensible ... tout est flouté sur google ... ce n'est pas du brouillard !


Nous déjeunons sur le parking du Nez de Jobourg (P4n). 


Du haut des falaises la vue est splendide.


>> Nez de Jobourg (Wikipédia)
>> Nez de Jobourg (Site Conservatoire du littoral)

Nous remontons un petit plus au nord pour rejoindre la pointe nord-ouest du Cotentin : la station de Goury (pointe de la Hague). Nous visitons ce petit village de pécheur, surtout célèbre pour sa station de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) connue pour son architecture particulière. Dans l'abris octogonal, le canot de sauvetage pivote sur une plaque tournante pour rejoindre l'une des deux rampes de lancement, selon la hauteur de la marée.

La SNSM) est fondée en 1967 par fusion de la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN, fondée en 1865) et des Hospitaliers Sauveteurs Bretons (HSB, fondée en 1873). Elle a pour vocation de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer, autour des côtes françaises.

>> SNSM (Wikipédia)
>> SNSM (Site officiel)

Après de multiples naufrages de navires à l'abord du raz Blanchard (l'un des plus forts courants au monde pouvant atteindre 12 noeuds), il a été décidé d'édifier un phare au large d'Auderville et du port de Goury, entre 1834 et 1837.








Nous dormons sur un parking pour camping-cars (P4n), dans un pré, avec une vue sur le phare de Goury.


>> Port et phare de Goury (Wikipédia)
>> Le Raz Blanchard (Wikipédia)

La nuit, l'éclat du phare de Goury-La Hague ...